Bilan d'une guerre gagnée

Après quinze jours d'absence forcée, j'ai enfin pu revenir chez moi.

Globalement, le bilan de cette crise est excellent.

Mon attente est terminée. Elle aura duré un an.

J'ai obtenu ce que je voulais : vivre à nouveau chez moi et une manière de "gérer" la garde des enfants plutôt équilibrée et souple.

J'ai à nouveau touché du doigt à quel point il est difficile de m'abattre et de me désespérer réellement, que je sais me relever, continuer à marcher et à réfléchir même quand presque tout va mal.

Cette crise m'a fait (re)découvrir des personnes exceptionnelles, sur qui je sais que je peux compter.

J'ai appris d'autres leçons, des talents et des raisons de croire en moi, je suis aujourd'hui un peu plus "grande" qu'hier. Et la suite va encore m'en apprendre, je le sais.

J'ai perdu quelqu'un aussi, dont je pensais qu'il voulait m' "attendre" et qui en a décidé autrement.
Le plus dur était de faire face à cette idée : toutes mes qualités, tout ce que je peux apporter à quelqu'un, tout cela ne valait plus rien (à ses yeux) auprès du fait qu'une relation avec moi était difficile à vivre pour l'instant, que je n'étais pas assez libre, pas assez dans la norme pour pouvoir offrir le confort d'une relation normale. Il a suffi que quelqu'un de plus disponible passe par là (alors que de mon côté, j'avais déjà éconduit deux ou trois charmeurs à cause de lui) pour tout réduire à néant, et pour lui donner l'impression que je n'en valais pas la peine puisque j'étais une "fille à problèmes" ! Je ne valais plus la peine d'être aimée à cause de cette situation... alors que je ne suis pas cette situation.

J'ai cru en quelqu'un trop vite, ....là aussi il y a des choses à apprendre (pour ceux qui suivent ce blog depuis longtemps, oui, JE SAIS, j'ai repéré quelques similitudes avec une situation passée, sauf que cette fois j'avais pris beaucoup plus de risques et qu'on avait quitté le virtuel). Reste à ne pas répéter les erreurs d'il y a quelques mois.

Nan, nan, je ne suis pas une fille à problème. Je suis une fille qui traverse des problèmes et qui s'en sort ach'tement bien.

Comments

[vol de nuit]

Aimer, c'est partager, écouter, comprendre, et... savoir attendre peut-être ? donc être patient, plus que de "raison", plus que pour soi-même...

Aimer, pour un homme, c'est être attentif aux mécanismes d'une femme, vouloir tout pour elle au point de se muer en elle, "d'être femme" pour quelques instants surement...

Aimer, ce n'est pas posséder, jalouser, garder pour soi, ni vouloir faire pour l'autre en fonction de soi...

Aimer, c'est aussi ne jamais reprocher, et surtout ne pas faire remarquer qu'on a déjà fait tellement pour celle qu'on aime...et qu'on aurait attendu quelque chose en retour....

Car aimer, c'est donner...
Donner sans attendre en retour...

Bien sur, nul n'est parfait, mais "Aimer", avec un grand A, et "Etre aimé", exige l'impossible...

Et c'est à ce moment là qu'on peut dire avec certitude qu' "Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau"...

(Expérience récente vécue... si belle et douloureuse à la fois, mais oui, si BELLE)

[Mister H]

Je n'ai jamais dit que tu ne valais pas la peine d'être aimé, au contraire. Je confirme que tu es une femme bien et les derniers évennements de ta vie et la façon dont tu les a géré, le confirme.
Les choses ne sont pas aussi simple que tu le sous-entend. Comme je te l'ai déjà dit, j'ai attendu ... tes coups de fil, de tes nouvelles, sans savoir si tu allais bien, je me suis inquiété, j'ai traversé Paris pour te voir une demi heure... Mais il y a eu un moment où je n'ai plus supporté cette situation et où j'ai été faible.
Excuses moi de ne pas être parfait, d'avoir des moments de faiblesse, de n'être qu'un Homme.

[vol de nuit]

Ben oui, je suis un mec... enfin, si je viens déposer un ptit commentaire sur ce blog, c'est parce que celui de Poussière d'E. m'y a encouragé... Je pourrais disserter des heures sur le (con)portement de mes (con)génères masculins... Sache que je ne les approuve en rien... S. pourra te le confirmer... Et pour répondre à Cruelle : oui, les hommes qui ne passent pas à l'acte "rapido" existent encore, tout simplement parce que ladite croyance que ce but ultime apporte le nirvana est une foutaise...
J'ai envie d'inventer une maxime : "On peut être un homme, quelquefois on n'en est pas moins femme"... A bientôt ? JMichel (sentimental à ses heures... trop, surement)

[Cruella]

Tout m'épate dans ce que tu racontes... la manière dont tu gères ...la lâcheté du mec du dernier paragraphe (mais je me demande bien pourquoi d'ailleurs... la lâcheté est masculine et le courage féminin bien souvent... ).

Quant à l'anecdote de la relation "virtuelle" d'il y a quelques mois (et que je n'avais pas suivi car je suis une lectrice trop récente), ça m'impressionne aussi... Les mecs qui ne passent pas à l'acte rapido existent encore ???? j'en suis toute retournée...

Décidément, ta vie sort des sentiers battus !
COURAGE et FELICITATIONS

[Poussiere d'E.]

Pour te lire depuis des mois ( c'est fou ce que le temps passe finalement), effectivement, je trouve que tu t'en sors très bien, là où d'autres plient et peinent à se relever, toi tu réussis à ne pas te laisser totalement abattre.
Et puis pour rebondir sur la fin de ton post, ce n'est pas toi qui ne valait pas la peine d'être aimée ... c'est plutôt lui qui ne méritait pas que tu t'intéresses à lui si au premier jupon plus disponible, à la vie plus linéaire, il a détourné le regard.
Plein de courage pour les semaines à venir mais je suis sure que tu n'en manques pas.